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Enfants et scolarité : un bien-être à repenser

enfant et scolarité

Le bilan Innocenti 11 développé par l’UNICEF sur le bien-être de l’enfant à l’école place la France à la 18e position sur 29 pays, loin derrière la Finlande ou le Danemark. Les parents sont plutôt satisfaits de l’école en général et de l’ambiance qui y règne. Mais qu’en est-il pour les premiers concernés, c’est à dire les enfants ?

L’avis des enfants

On relève que 85% des élèves en primaire sont satisfaits de leur vie scolaire[1] : ils aiment bien passer du temps avec leurs copains et se sentent en sécurité à l’école. Mais ils trouvent qu’ils ont trop de travail (60% d’entre eux) et que les professeurs ne les encouragent pas assez (50% d’entre eux). 58% voudraient que les professeurs expliquent davantage les points difficiles par exemple. Effectivement, la pédagogie française est centrée sur la mise en évidence des erreurs de l’enfant et les notes, qui génèrent une certaine pression sur les élèves. Les écoliers ont ainsi souvent peur des mauvaises notes, de se tromper dans leurs exercices et des mots dans le carnet de liaison. Une pression qui dure tout au long des études puisque la pression de la notation revient encore auprès des étudiants du cycle universitaire.

La satisfaction chute de manière significative lors de l’entrée en sixième où l’enfant doit prendre de nouveaux repères et s’adapter à un rapport enseignant/élève qui devient plus distant. Cette relation enseignant/élève apparaît pourtant comme un levier important dans la qualité de vie de l’enfant à travers les interactions qu’ils établissent au quotidien. Le dernier rapport du Programme International pour le Suivi des Acquis des élèves de 2015 a montré que les petits Français considèrent plus qu’ailleurs que l’école est une perte de temps et se sentent plus anxieux face aux mathématiques. Les enfants ne se sentent pas impliqués dans la vie de l’établissement ou l’apprentissage des leçons tout simplement parce qu’ils sont très peu sollicités par les enseignants.


Et si l’enfant devenait acteur de sa propre scolarité ?

L’école est un lieu de vie à part entière dans la vie de l’enfant. Dans lequel il passe en moyenne 8 heures par jour. La qualité de vie dans ce contexte peut avoir un impact considérable sur les résultats scolaires et le moral de l’enfant, alors en plein développement. Les élèves satisfaits s’adaptent mieux et ont de meilleurs résultats à l’école. Tandis que les élèves insatisfaits ont plus de chances de développer des comportements à risques et un refus face à l’école.

De cette manière, permettre aux jeunes de participer à la vie scolaire et les replacer comme acteurs de leur propre apprentissage permettrait d’améliorer ces points de frustrations au sein des écoles. Même s’il n’appartient pas aujourd’hui aux enfants de décider du fonctionnement de l’école. Ils peuvent y prendre part de manière active à travers des réaménagements et rénovations artistiques. Ou encore des activités durant la pause déjeuner pour permettre à chaque élève de s’approprier l’école et son environnement quotidien de la même façon qu’il décore sa chambre à la maison pour s’y sentir mieux.


Com’ des Enfants est au plus près des cibles famille pour mieux comprendre leurs attentes et générer leur satisfaction.

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[1] Tous les chiffres présentés proviennent de l’article d’Agnès Florin, « Nos enfants sont-ils heureux à l’école ? » – Cerveaux et Psycho n°111 Juin 2019

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